À l’issue de ses études à la Haute école de musique de Fribourg en Brisgau en tant que boursier de la Fondation universitaire du peuple allemand (examen «A» en musique sacrée et diplôme de soliste), complétées par des études de chef d’orchestre chez Wilfried Boettcher à Bâle, ainsi que des études complémentaires de philosophie et de langue et littérature allemandes, Christoph Maria Moosmann s’est tout d’abord voué à une carrière internationale d’organiste de concert.      

Il a ainsi œuvré à titre de soliste avec les orchestres symphoniques de Berlin et de Bamberg, l’Orchestre philharmonique de Lettonie, l’Orchestre philharmonique de chambre de Bohème ainsi que l’Orchestre symphonique de la NDR, entre autres. Il s’est produit à la Musashino Cultural Hall de Tokyo, au Konzerthaus de Berlin, au Mozarteum de Salzbourg, ainsi qu’au sein de nombreux dômes et cathédrales en Europe.

Que ce soit à Paris, Londres ou New-York, les enregistrements de Christoph Maria Moosmann lui ont valu les plus vifs éloges, en particulier les symphonies pour orgue de Charles-Marie Widor, l’œuvre intégrale pour orgue de César Franck et Arvo Pärt (New Albion Records San Francisco) ou le premier enregistrement de superverso per organo d’Ernst, Helmuth Flammer.

Des compositeurs célèbres lui ont écrit et dédié des œuvres sur mesure qu’il a ensuite interprétées dans le cadre de festivals internationaux tels que l’UltraSchall Festival Berlin, Aspekte Salzburg, NYYD-Festival Tallinn, Musique en Scène Lyon, Musica Nova Brême, la Kunststation St. Peter Cologne ou les Internationale Ferienkurse für Neue Musik Darmstadt.

En tant que fondateur et directeur artistique du festival religio musica nova Zurich (www.religio-musica-nova.ch), Christoph Maria Moosmann fut l’initiateur - et en collaboration avec la St. Thomas Church New York - co-comissionnaire de la première messe transreligieuse du monde, l’«Immaculata» de Sir John Tavener, dont le texte latin intégral englobe des versets coraniques, des textes bouddhistes, hindous et indiens, ainsi que «Cinerum», l’œuvre ultime de Horatiu Radulescu. Ces œuvres furent exécutées en première par le Rundfunkchor Berlin ainsi que l’Orchestre de chambre de Zurich et l’Hilliard Ensemble avec Christoph Maria Moosmann à l’orgue. La Télévision suisse a dédié un volet exclusif de l’émission «Sternstunde» au festival.

Afin d’élargir la base de son activité artistique, Christoph Maria Moosmann prit des cours privés de direction d’orchestre symphonique auprès du maestro Liutauras Balciunas. Durant la saison 2009/10, Moosmann fut le chef d’orchestre invité permanent de l’Orchestre philharmonique de Lugansk en Ukraine. Dès son premier concert (comportant «Don Juan» de Richard Strauss), il eut droit aux standing ovations du public. En tant que chef d’orchestre, Moosmann a très vite trouvé la reconnaissance des grands maîtres.

Il convient également de mentionner qu’outre ses activités artistiques et ses fonctions d’organiste titulaire, Christoph Maria Moosmann s’est voué avec passion au thème de la spiritualité au fil de longues années consacrées à la méditation Vajra-Sattva et zen, la pratique de l’aïkido, le travail sur l’énergie, la lumière et les chakras, sans oublier divers retraites ainsi que deux séjours en Inde.