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festival 2014/2015
 
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un festival pour une musique
contemporaine et spirituelle

 
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particulatités
 

Pour la première fois, une messe latine est non seulement entièrement mise en musique, puisant dans un répertoire de compositions anciennes et contemporaines, mais devient une véritable œuvre d’art multidimensionnelle. A la mise en scène est associé un important travail sur l’éclairage, consistant en une installation mêlant jeux de lumières et projections vidéo partiellement interactives.

 

Ce projet suppose une réalisation extrêmement complexe :

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afin de rendre possible la synchronisation exacte de l’orgue et du chant, des actions et des déplacements, des jeux de lumière et des projections vidéo, l’œuvre est rythmiquement calée de A à Z.
 
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Les chanteurs sont donc équipés d’une part de lunettes multimédia sur lesquelles ils voient la partition ainsi qu’une vidéo préenregistrée des indications du chef de chorale, d’autre part d’un écouteur intra-auriculaire leur permettant d’entendre les instructions de la régie.
 
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L’orgue joue, depuis un fichier MIDI, mon interprétation enregistrée en amont.
 
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Certaines images de l’action liturgique sont filmées depuis la perspective du prêtre au moyen de ses lunettes multimédia, qui sont munies d’une caméra, et projetées en direct.
 
 

La mise en scène comporte deux plans de réalité :

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celui des interprètes en chair et en os,
 
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et celui des jeux de lumière et des projections vidéo sur un écran mesurant 9 x 9 m.
 

Deux symboles :

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le calice et le point lumineux. Au début, chacun de ces deux éléments appartient à un autre de ces plans de réalité ; ils se rejoignent ensuite avant de passer chacun dans l’autre plan.
 
 

Mise en scène :

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inspirées de l’esthétique de Robert Wilson, la gestuelle et la direction des acteurs sont minimales, et suivent rigoureusement les prescriptions liturgiques anciennes de plusieurs siècles.
 

Costumes :

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les costumes de Frida Parmeggiani, créés à l’origine pour la mise en scène du Ring par Robert Wilson à Zurich, sont soigneusement adaptés par son assistante de l’époque, Elke Scheuermann.
 
 

Exclusivité :

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si l’on suit fidèlement les prescriptions liturgiques – en l’occurrence c’est justement un parti pris de la conception artistique de suivre fidèlement celles-ci – la représentation de In Die Sancti Germani Abbatis ne peut avoir lieu que dans la Collégiale St. Germain de Moutier, et uniquement « au jour du Saint Abbé Germain » le 21 février.
 
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Dû à l‘achèvement des Grandes Orgues de la Collégiale St-Germain de Moutier prévu pour 2017, la création mondial de  In Die Sancti Germani Abbatis  aura lieu le 21 février 2018.
 
 

Même si la musique de In Die Sancti Germani Abbatis est presque exclusivement constituée de compositions existantes – dont les dates de création diffèrent de plus d’un millénaire – In Die Sancti Germani Abbatis forme un tout cohérent et autonome.

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Cet opéra liturgique apporte en outre un nouvel éclairage sur la problématique autour de la notion de l’œuvre d’art, de l’intertextualité et de la question de l’auteur.
 
 
 
 
 
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